Ma douce Verena, ma sœur de cœur... quel choc, quelle immense tristesse que d'apprendre ton décès. C'est impossible à croire. Toute ta famille française est en deuil - ma mère, mes sœurs et mon frère que tu connaissais si bien, nous qui t'aimions comme un membre de notre famille, et toi qui nous nous avais adopté, nous n'arrivons pas à réaliser que nous verrons plus ton si beau sourire, tes yeux pétillants, que nous t'entendrons parler français si bien avec ton bel accent si charmant, ton rire si communicatif... je bénis encore aujourd'hui le destin qui a fait que nous avons été choisi pour être la correspondante l'une de l'autre il y a 27 ans, et qui a été le début d'une amitié si forte entre nous deux et nos familles. Tu vas profondément nous manquer, nous pensons très fort à ton papa, nous espérons du fond du cœur que tu es en paix là où tu es, que tu as rejoint les anges car tu en étais toi-même. Nous t'aimons toute notre vie.
Aude, Marie-France, Anne, Laure et Guillaume
P.S. cher Walter, nous n'avons reçu que ce 19 octobre votre lettre, nous sommes désolés, il y a eu un problème avec la poste. Nous vous envoyons toutes nos condoléances, notre affection et notre amitié sincère en ce moment douloureux.
